"Pianiste doté d'une virtuosité flamboyante" - Jean-Yves Le Loup,Libération
"what you're doing is amazing" -Terry Riley
"Nicolas Horvàth n'est pas seulement un pianiste talentueux et un chercheur acharné, doué d'une énergie inépuisable, mais aussi une personnalité attachante et dévouée à son Art. " - Ornella Volta
"a legendary pianist” - Vogue (ukrain)
"Connu pour son endurance hors du commun, Nicolas Horvath est un interprète aux doigts d'acier” - Michèle Tosi, Res Musica
"la star” - Grazia (france)
"Nicolas Horvath: fantastic & unique pianist !" - Régis Campo
“Une brillante démonstration de virtuosité au piano“ - Francine Otto,Nice Matin
"L'éminent pianiste français" - Francis Benoît Cousté
"The man with fingers of steel" - Paul Wehage
"The new carrier of the Flame of the leading edges of New Music " - Allan J. Cronin
“Le jeune et brillant pianiste Nicolas Horvath s'est livré, samedi dernier au Théâtre municipal de Perpignan à un parcours performance : interpréter la quasi totalité des œuvres d'Eric Satie. Salutaire initiative de ce musicien émérite, le public connaît surtout les Gymnopédies et autres Gnossiennes. Confronté à ce monument, concentré, Nicolas Horvath s'y plonge avec beaucoup de finesse, tenant allègrement la distance.“ - Nicolas Gaspon,le Travailleur Catalan
“Nicolas Horvath performance is beyond phenomenal! His emotional intensity is impecable - the subtely, the grace , the courage to play every note like it's the last.“ - Michael Vincent Waller
“Nicolas Horvath is a player of refreshing candour and deeply felt musical conviction, allied to but not dominated by a comprehensive technical armoury. The Toughtfulness of Mr. Horvath's playing, demonstrated by a fluency always subject to musical poetry, makes his work stand head and shoulders above many of his contemporaries.“ - Leslie Howard
“Vos projets autour de Glass et Satie parlent d’eux même, vous y mettez tant d’énergie, de passion !” -
Arnaud Drillon
“an amazing interpreter... Virtuoso technique, uncanny ability to interpret challenging scores, and always places his emotionally charged energy in his performances” -
Bil Smith
“Un tempérament. Une nature franche et drue, n'encombrant pas d'inutiles mièvreries, hélas, trop à la mode aujourd'hui!
Faisons confiance à ce jeune homme qui s'investit corps et âme dans la Musique qui l'anime” - Eric Heidsieck
"pianiste français à la réputation sulfureuse" - TooIstanbul
"Horvath is on a mission to introduce audiences to contemporary composers and has commissioned dozens of new works" - Susan Scheid,Prufrocksdilemma
"Temperamentne prantsuse pianist Nicolas Horvath on oma südameasjaks võtnud vähetuntud heliloojate päevavalgele tirimise." - Anne Prommik,Postimees Kultuur
"C’est dans ce Temple Protestant, au milieu du silence ou parfois dans une ambiance invitant à la danse, que les mélomanes se sont une fois de plus retrouvés. Au fur et à mesure les personnes se retiraient au vue de l’heure avancée de la nuit. Dans la rue vous entendiez des notes de piano qui s’égrenaient voluptueusement, décidément cette fête du piano n’est pas ordinaire. Vers 4h 50, des airs plus doux sont joués par Nicolas Horvath : peu de personnes à cette heure-ci mais moment inoubliable d’échange avec le pianiste dont la fatigue ne semble pas l’effleurer et ses doigts agiles continuent à courir sur le clavier. Après une brève discussion servant d’intermède Nicolas Horvath reprend ses douces mélodies, conscient du challenge qu’il doit relever." - Première Nuit du Piano Minimal, Le Petit Journal
"Nicolas Horvath ist unter anderem bekannt für seine viel gelobten Liszt-Einspielungen auf dem Label Editions Hortus. Aber immer wieder realisiert der Monegasse auch Projekte abseits eingetretener Klassikpfade, so etwa ein Album mit einem Soundtrack zu H. P. Lovecraft's Fantasy-Geschichte »Dreams in the Witch House« in Kollaboration mit einer Dark Ambient-Rockband." - Gramola.at
"Une performance incroyable"-Ouest France
"Pijanist Nicolas Horvath. Francuski pijanist mađarsko-talijanskih korijena Nicolas Horvath (rođen u Monacu godine 1977) odan je suvremenoj glazbi. Izvođenje klavirskih djela Philipa Glassa tijekom jedne noći u Parizu njegov je pokušaj autorove rehabilitacije. Nakon toga slijedila je snimka tih kompozicija na pet kompaktnih ploča pod naslovom "Glassworlds". U godini kad je Glass proslavio osamdeseti rođendan to je dobra prilika da se sjetimo kako je ovaj opus imao otežanu recepciju i kako su Glassova djela stvorila ipak "pogrešnu tradiciju" izvođenja. O razlozima govori Nicolas Horvath, koji evocira svoju "glassovsku epopeju" kao i svoju neobičnu sklonost dugim koncertima." - Tumači glazbe, Radio HRT
"Finally, from my last day, a concert I ran out of space to include in the Arts Desk piece - a tribute 85-year-old composer Jan Rääts from pianist Nicolas Horvath and nine composers. Not much to write home about among the homagers, though Tuur's Salute managed to be quirky in a very short space of time. Rääts's whimsy, elliptical brevity and unpredictability are startling at best, though perhaps he recycled tricks rather readily. At any rate, Horvath certainly shot us bolt upright with the opener, Radio 4,and it was easy to see why the 1968 Toccata became such a cult piece after its inclusion to be played by all 86 competitors in the Fourth International Tchaikovsky Competition of 1970. " - David Nice Blogspot
"En ce vendredi 2 février 2018, je me suis rendu au Lieu Unique, dans la salle du Grand Atelier pour découvrir un pianiste très demandé en la personne de Nicolas Horvath. Le thème de cet événement musical nantais est « vers un nouveau monde » et, pour répondre à ce thème, le pianiste a joué des œuvres françaises, du Liszt et fait découvrir à son public des compositeurs estoniens. Le pianiste a su transmettre diverses émotions lorsqu’il jouait, de la gaîté de la romance en passant par des moments de solitude et de tristesse.
Pour ma part, j’ai beaucoup aimé l’interprétation d’une sonate de Hélène Montgeroult, qui était une pianiste française (début 19ème) peu connue mais très douée dans le genre romantique dont elle était une avant-gardiste. Ce début de concert était donc enjoué et Nicolas Horvath interprète de manière magistrale les œuvres romantiques. Sa manière de jouer ces œuvres, la liaison des notes, me rappelle quelque peu Wilhelm Kempff, qui était un, si ce n’est le meilleur interprète des sonates de Beethoven (claire de lune, tempête, etc).
Par la suite j’ai été un peu déçu du concert qui m’a paru long et moins inspiré dans son interprétation. Les œuvres jouées de Liszt, Satie et Sorabji ne m’ont pas touché malgré la solitude et la tristesse qui transpiraient des notes délicatement touchées par Nicolas Horvath. On avait l’impression d’entrer dans une sorte d’introspection des compositeurs par leurs œuvres sans en comprendre l’essence.
En revanche, la fin de ce concert était tonitruante. Nicolas Horvath qui est un habitué des concerts marathons avait beaucoup d’énergie pour finir son programme, le morceau de Rääts en clôture de programme était très entraînant et le public en a redemandé ! Il a été servi par un splendide rappel dont je n’ai malheureusement pas compris le nom.
J’ai apprécié ce concert dans l’ensemble et il démontre la qualité de la Folle Journée de Nantes avec ses concerts de musique classique tous plus beaux les uns que les autres." -Amaury Courtois - Nicolas Horvath au LU : Concert de piano pour La Folle Journée
"Né en 1916, décédé le 8 septembre 1999, aveugle à seize ans, vivant dans la rue, ou dans une chambre prêtée par Philip Glass, ou à l’hôtel, le Viking coiffé d’un casque à cornes compose des symphonies, cherche des copistes, écrit des chansons, monte un quatuor, est récupéré par des labels, exploité par d’autres, invité permanent des répétitions de l’Orchestre Philharmonique de New-York du temps de Leonard Bernstein, compose des madrigaux, puis des pièces pour piano comme celles constituant le « livre I » de son Art of The Canon, une pièce par jour à partir de février 1961, 25 en 28 jours, amorce la même année « Grosse Kanon », énorme partition qui constitue la dernière défendue par Nicolas Horvath, pianiste hors norme, il ne pouvait en être autrement.
Passionné de musique contemporaine, adepte des récitals marathons au cours desquels il peut, seul, et sans pause, interpréter l’intégralité de la musique d’un Philip Glass ou d’un Erik Satie !! Rien ne résiste à Nicolas Horvath : il se prépare à enregistrer l’intégralité des sonates pour piano de l’estonien Jaan Rääts et les œuvres de Régis Campo. Moondog et lui auraient dû se rencontrer. C’eut été explosif. Ce sera sur une autre galaxie.
Ce récital constitue la première manifestation consacrée aux créations musicales de ce personnage inclassable, Moondog, qui fera donc l’objet de cette saison toulousaine particulière décidée et défendue, bec et ongles, par Hervé Bordier." -
Michel Grialou, Culture 31 - Festival Piano aux Jacobins, dès l’ouverture, on est sur les cimes
"Pour les amateurs d’inattendu, rendez-vous à Saint-Pierre-des-Cuisines, le samedi 8 septembre, pour la soirée avec Nicolas Horvath autour de l'œuvre de Moondog, père fondateur du minimalisme américain" - Toulouse.fr, Piano aux Jacobins les temps forts du Festival
"Parmi les concerts les plus attendus, celui de Nicolas Horvath à l’Auditorium Saint-Pierre des Cuisines, le 8 septembre à 20h qui marquera l’ouverture de « The Story of Moondog », la saison consacrée au compositeur et musicien Américain Louis Thomas Hardin. " -Bnpparibas - Piano aux Jacobins : quand des pianistes de renom rencontrent de jeunes talents au cœur de la ville rose
"Sont également attendus des pianistes plus rares, tels Joseph Moog, Nicolas Horvath ou Varvara" - Philippe Venturini, Les echos - De Bach à Moondog
Erik Satie Marathon
"Nicolas, pianiste des grands défis. Ce Nicolas Horvath est un phénomène" - Ouest France
"Une expérience unique" - L'officiel des spectacles,NUIT BLANCHE 2018 : LES 10 INSTALLATIONS À VOIR /
Cnews
"Dalle 11 alla Six Gallery, Nicolas Horvath ci guiderà nelle atmosfere sonore del géniale precursore di tanta musica del nostro tempo. Il Fatto Quotidiano - Piano city Milano 2018: il principalo appuntamento di sabato 19 maggio 2018
Impossibile elencare tutto il fitto programma di concerti che Piano City Palermo proporrà, ma segnaliamo al Teatro Massimo tutta la musica per pianoforte di Satie in una non stop di sette ore che venerdì 5 dalle 23.00 alle 6.00 di sabato mattina vedrà impegnato Nicolas Horvath." - Pianosolo.it
"Il pianista francese Nicolas Horvath proporrà in una maratona di otto ore tutta la musica per pianoforte di Eric Satie, avendo l’opportunità di approfondire tutte le sfumature del repertorio del compositore, dalla musica spirituale al cabaret." - Niccolo Bonazzon (Modalità Demodè - 7 eventi musicali da non perdere)
"A l’occasion de la Nuit blanche, Nicolas Horvath jouera l’intégrale de l’œuvre pour piano d’Erik Satie en une nuit, samedi 6 octobre 2018 à 21h00. Durée : environ 8h30... Bravo Nicolas, quel courage !!" - Plansplan : le meilleur des Plans à Paris - Nuit Erik Satie 6 octobre 2018
"Grande affluence pour une Nuit de Piano à la Philharmonie de Paris pour la Nuit Blanche" - Ludovic Marin, Une nuit insolite -SONORE VISUEL
"Programmo monografico specialo" - Mente Locale Milano e dintorni
"Nuit Blanche : 5 événements à ne pas rater ce week-end à Paris" - Anne-Marie Kraus, Marie Claire
"Sélection d’événements pour la Nuit Blanche 2018" - eVous
"Nuit Blanche : une expérience musicale inédite à la Philharmonie de Paris" - Bfmtv, Sortir à Paris
"L’intégrale des pièces pour piano de Satie, c’est entre 8 et 9h de musique. Et samedi soir, c’est Nicolas Horvath qui s’y colle pour essayer d’en jouer l’intégralité… en une nuit." - Mercialfred.com, Le Concert Satie-masochiste
"Alle 23, nel foyer del Teatro Massimo, il monegasco Nicolas Horvath darà il via all'integrale delle opere pianistiche di Erik Satie in una maratona di sette ore che terminerà all'alba." - La Repubblica
Impossible, néanmoins, de ne pas dire d’abord un mot de l’incroyable performance qui se déroulait de midi à 20 heures à la bibliothèque cosy de l’Institut des études avancées de Nantes, avec vue panoramique sur la Loire : Nicolas Horvath y interprétait l’intégrale des pièces pour piano d’Erik Satie, les enchaînant dans un continuum absolu, sans même prendre le temps de souffler ou de boire un verre d’eau. Puissance des œuvres, investissement total de l’interprète, concentration absolue du public, le tout dans une ambiance intime et décontractée – soit ce qui manque si cruellement d’ordinaire aux concerts classiques : même en n’y passant que vingt minutes, l’expérience avait quelque chose de vertigineux." - Pascal Rozat, Jazz Magazine
"Le festival Variations met en lumière le piano et les claviers, du jazz au classique et aux musiques électroniques. Parmi les temps forts, Nicolas Horvath jouera dimanche l’intégrale des pièces pour piano d’Erik Satie." - La Croix - à Nantes, le piano dans tous ses états
" 10-X-2018.- Casi nueve horas con Erik Satie. Aquí ya tenemos costumbre, con los maratones del Centro Nacional para la difusión musical: aquel impresionante Beethoven, aquel Chaikovski, las nueve Novenas… El video de Satie dura ocho horas y media; la sesión (si se puede llamar así) duró casi nueve. Todo Erik Satie en los dedos, el concepto y la memoria de Nicolas Horvath, pianista francés y compositor de música electroacústica. Además, con las anotaciones irónicas, humorísticas del propio compositor. Y una filmación que se permite fantasías y sugerencias. Fue hace unos días, la noche del sábado 6 al domingo 7 de octubre en la Grande salle Pierre Boulez, Philharmonie de Paris. No es cuestión de hacer ahora la crítica del concierto; no ha sido posible dedicarle el tiempo suficiente y no sería justo juzgar un trabajo como éste mediante una reseña apresurada por mucho que nos entusiasme el proyecto. A primera vista, el Satie de Horvath suena muy bien, es variado y sugerente. Pueden encontrar este video de (repito) ocho horas y media en la red, en blanco y negro para contrastar con lo que hemos llamado fantasías, con buen sonido, gente que comenta, que entra y sale, que descansa, que echa una cabezadita, que resiste… Aunque no hay aquí resistencia comparable a la de Horvath." - Martín Bermúdez, Scherzo
"Après un marathon de 24 heures à la Maison de la radio en 2015, puis un concert de 11 heures à la Philharmonie de Paris en 2016, le pianiste Nicolas Horvath relevait un nouveau défi ce samedi 6 octobre (Nuit blanche) en y égrenant l'intégrale de la production pianistique d'Erik Satie. Les amoureux de Satie, les admirateurs de Nicolas Horvath et les fans de marathons ont ainsi pu s'immerger "de concert" tout au long de la nuit" - Michelle Debra, Crescendo Magazine
"Thanks so much for your email and the accompanying video in which the music was beautifully played and filmed. I watched quite a bit of it as I love Satie's music and your devotion to it is admirable. The films I saw remind me of Bill Morrison. Was it him? Congratulations on such a monumental accomplishment. I plan to return to watch the rest of it." Terry Riley
"What an amazing concert - over 8 hours and you still felt like playing an encore. You must be inexhaustible! Satie is now getting huge audiences again, thanks to you" - Robert Orledge
"Sincèrement bravo pour ce concert nuit... Concert enregistré à la Philharmonie de Paris (grande salle Pierre Boulez - Philharmonie) le 06 octobre 2018 pendant 8h 57 min ! quelle performance ! tout en gardant du début à la fin le même touché aussi fin...chapeau...l'incorrigible Mr Satie aurait aimé la performance... " - Laurent Yann Minier
"Comme prévu, Nicolas Horvath a joué plus de huit heures, sans pause, l'intégralité de l'œuvre pour piano d'Erik Satie. Ce qui aurait pu sembler une performance gratuite, bien dans l'air de notre temps qui aime battre des records, s'est révélé être pour le public nombreux venu l'écouter - dont une bonne partie a tenu jusqu'à la fin de la nuit - une expérience d'immersion fascinante, rien de moins qu'une tentative de résurrection d'un compositeur et de son époque. Une plongée dans une autre temporalité, amorcée dès les Vexations placées en accroche exigeante, appelant une écoute méditative, concentrée, et fermement prolongée par le montage voulu par le pianiste, qui a choisi de ne pas suivre l'ordre chronologique et de lier fortement les pièces en les enchaînant, empêchant les applaudissements intermédiaires si néfastes à la création d'une atmosphère, d'un recueillement. Réalisée par Thierry Villeneuve dans un magnifique noir et blanc, la captation intégrale de la nuit, disponible sur Culturebox et visible ci-dessous, s'attache à rendre la qualité de l'écoute fervente du public, que les trop habituels et agaçants toussotements, les allers et venues du public entrant et sortant à intervalles réguliers dans l'immense salle, les vagissements de bébés blottis contre leur mère, ne sont pas parvenus à déranger. Filmé de très près, de plus loin, sur fond de public grâce à plusieurs caméras, dont une tournant sur un rail semi-circulaire, Nicolas Horvath apparaît tel qu'il fut, un bloc impressionnant de concentration. Desservant d'une cérémonie intérieure et universelle, passeur de mystère, on le voit posant ses doigts avec délicatesse sur le clavier, capable d'une infinie douceur dans ses effleurements, décidé à ralentir le cours du temps ou au contraire à en souligner les tensions, les paroxystiques scansions marquées par son corps se soulevant, les bras nerveux faisant s'abattre les mains presque rageuses sur les touches. La caméra se promène aussi dans la salle, saisissant des auditeurs en pleine écoute, chacun avec sa pose, sans oublier les invités de Nicolas, installés dans des transats sur la scène, qui regardant de tout son regard ou lisant, qui semblant dormir. Parfois, elle sort de la salle, balayant les environs de la Philharmonie, un peu comme dans les films muets : promeneurs isolés flânant sous les arbres d'une large allée, flux de voitures sur le périphérique relient le concert au monde. Des intertitres, sans doute pris aux archives d'Erik Satie, à ses écrits, ses partitions, émaillent le cours du concert, soulignent incidemment des caractères de sa musique, écrite « d'une certaine manière », « énigmatique », proposent des contrepoints poétiques non dénués d'humour. De rares passages en couleur insèrent des photogrammes inédits illustrant la décomposition du mouvement. On voit un homme nu monter un escalier, des danseuses mauves tournoyer sur fond jaune pendant une gymnopédie. Bref, ce très beau travail permet de revivre avec plaisir et autrement ce concert hors-norme. Rien ni personne n'est oublié : la belle veste satinée, brodée, de Nicolas, son Steinway comme un paquebot luisant dans la nuit, l'élégance d'allure et de geste de la tourneuse de page du premier tiers du concert. Flous et jeux de reflets nimbent la prestation d'un voile de rêverie, tandis que les séquences extérieures finissent par confondre images d'aujourd'hui et d'avant-hier dans une inactualité fluide et flottante, comme « un paysage au loin », enveloppé « dans une grande bonté » par la science décalée, un brin désuète parfois, intempestive souvent de ce malicieux Erik Satie. Un immense merci à Nicolas Horvath et à Thierry Villeneuve pour cet hommage redoublé. La prise de son, est-il besoin de le souligner, est impeccable. Satie, unique fidèle de l'Église métropolitaine d'art de Jésus conducteur qu'il avait fondée, était sorti pour l'occasion de son humble tombe d'Arcueil : deux olibrius, un pianiste et un vidéaste, avaient enfin réussi à remonter, non la mer démontée, mais Satie en personne, dont le fantôme jouait au passe-muraille dans les couloirs du labyrinthe de la Philharmonie et planait au-dessus de la grande scène. Vous ne l'avez pas vu ? Quel dommage ! Il y était pourtant, « cumulativement », « avec étonnement »... N.B Les mots ou expressions entre guillemets ont été prélevés dans les intertitres de la captation" - Dionys (Une nuit particulière avec Erik Satie et Nicolas Horvath à la Philharmonie de Paris)
"La Nuit Blanche commence à devenir une tradition sur ce blog. Troisième année consécutive que j'y assiste en ce samedi 6 octobre 2018 et troisième année consécutive que ça se passe à la philharmonie pour moi. Après une découverte en 2016 où je m'étais un peu promené, l'édition 2017 était déjà devenue sédentaire. Pour garder les bonnes habitudes, et en souvenir du moment irréel que j'avais vécu en 2016 dans la Grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie, j'étais très tenté de retourner dans le même lieu pour écouter de nouveau le fantastique pianiste Nicolas Horvath. Et comme les grands esprits se rencontrent, c'est lui qui m'a contacté pour m'inviter à venir assister à son concert. Mais cette fois-ci, depuis la scène, installé dans un transat. Proposition alléchante que je ne pouvais raisonnablement pas refuser. Par conséquent, comme prévu, j'y suis allé mais cette fois-ci, avec un accès backstage. Enfin Satie. Je connais le nom de ce compositeur depuis des années. J'ai appris à aimer ses Gymnopédies qui sont ma foi assez connues. Mais j'ai totalement commencé à aimer sa musique que lorsque j'ai vu le film Love de Gaspar Noé au cinéma. Il y utilisait constamment sa musique, notamment une Gnossienne qui m'a profondément ému. Alors, comment relater un concert qui dure toute la nuit ? En faisant comme d'habitude en laissant un commentaire sur chaque morceau ? En faisant cela, je ne finirai jamais mon post. Non, la méthode qui m'a semblé la plus judicieuse a été de relater des événements de manière chronologique, en mentionnant l'heure à laquelle ils se sont déroulés. 19h17: Arrivée à l'entrée des artistes de la philharmonie. Je suis très heureux de constater que je n'aurai absolument pas à faire la queue à l'entrée du public cette fois-ci. 19hh57: Le badge promis par Nicolas s'avère n'être qu'un petit autocollant. De plus, je commence à me rendre comte que la nourriture et les boissons promises pourraient venir à manquer. J'y avais songé sans toutefois vouloir y croire. De sorte que je ne m'étais sustenté que d'une petite barre de chocolat avant de venir. 20h17: On entre enfin dans la philharmonie, en passant par les coulisses. Ça vaut toutes les faims du monde. 20h21: Arrivée sur scène, installation sur les transats. Nicolas est déjà là, il s'échauffe. Il ne faut pas le déranger, il aura besoin de toutes ses forces pour tenir la nuit entière. D'autant plus qu'il a déjà effectué la même performance à Palerme la veille ! 20h57: La Grande Salle est presque entièrement remplie. Mais pas le bas du parterre, apparemment, des gens ont un peu fait bobos aux sièges du bas. Du coup, les gens ne risquent pas de monter sur scène pour squatter nos transats. 21h00: Début du concert. On commence par les Vexations pour bien se mettre dans l'ambiance. 21h30: Première Gnossienne exécutée merveilleusement bien par Nicolas, très judicieux de placer un morceau si connu dès le début. 21h34: L'Air à faire fuir porte très mal son nom, je n'ai absolument pas envie de bouger en écoutant cette pièce très intéressante. 21h50: Un morceau qui bouge bien, en 3 temps il me semble, très belle mélodie. 22h24: 2ème Gymnopédie, c'est lent, chantant, beau. 22h30: Fantaisie-Valse, très dansante, le troisième temps semble atténué. 22h33: La Diva de l'empire, énergique, une bonne marche. Très utile à cette heure-ci ! 22h46: Une caméraman se place juste à côté de moi sur la scène. Troublant. 23h20: Gnossienne n°3, celle que j'ai découverte dans Love, celle qui m'a fasciné, troublé, ému. Je l'entends enfin jouée par Nicolas, de la meilleure manière possible. La nuit devient vraiment particulière. 23h30: Premier changement de tourneur de page. Aucun changement de pianiste n'est prévu en revanche. 23h55: On reprend une louche de Gnossienne n°3, pour mon plus grand plaisir. 00h44: Première pause, premier craquage, je pars en coulisses histoire de me sustenter d'un club sandwich peu goûteux et trop cher payé. Une louche de café aussi ! Obligé de se ravitailler ! 1h24: Je regarde le concert dans les coulisses sur l'écran, le réalisateur montre le public. 1h29: De retour sur scène ! Moi hein, Nicolas ne l'a jamais quittée par contre... 2h36: J'entends une citation chelou de la Marche funèbre de Chopin mais je ne suis plus très frais aussi d'un autre côté. 2h47: Message reçu: "Je te vois." 2h57: Message reçu: "Je te vois sur scène !!!" 3h33: Je parviens enfin à trouver une de mes potes qui m'a repéré sur scène. L'occasion de faire une nouvelle pause et parler musique. Entre autre. 4h02: Publication Facebook: " Trop jalouse de vos plaids !" En fait, on n'avait pas de plaid, chacun était venu équipé, moi, je n'avais qu'une simple petite écharpe bleue assez coquette ma foi. 4h50: Encore une Gnossienne. 5h17: C'est parti pour beaucoup de bis ! 6h05: Ça continue un peu dans la loge de Nicolas. On peut enfin lui parler, il semble très en forme. Contrairement à nous en fait ! 14h03: Je reçois un message "Mec, t'as fait comment pour être dans les transats ?" Ma foi, c'était un très beau concert, que j'ai pu partager en direct sur divers réseaux sociaux, ce qui me permet de relater les heures des différents événements avec fidélité ! Bah oui, les stories instagram tweets et autres permettent la précision au final, je n'ai pas fait tout ça de tête. Après Glass, Satie se prêtait bien aussi à l'exercice. Une bonne façon d'entrer pleinement dans la musique de ce compositeur fantasque qui aimait s'affranchir des barres de mesures et qui notait des indications parfois étonnantes sur ses partitions. Tout n'est pas passionnant, Nicolas le dit lui même mais pourtant, pour un concert long comme ça, on crée une sorte de fleuve musical du plus bel effet. Encore une superbe expérience, même avec les problème du parterre, même sans bouffe dans les coulisses pour nous. J'ai eu la fantastique opportunité de rencontrer Nicolas, d'échanger avec lui et aussi de parler avec les autres invités. Et pénétrer sur la scène de la grande salle de la philharmonie, ça a de la gueule !" - Andika (Une nuit blanche en compagnie de Satie avec la complicité de Nicolas Horvath)
"A l’occasion de la Nuit Blanche à Paris, La Philharmonie ouvrira ses portes au public qui pourra déambuler dans tous ses espaces de 19h à 6h du matin. Parmi les cinq marathons musicaux, le pianiste Nicolas Horvath jouera l’intégrale de la musique de Satie dans la grande salle. « Sports et divertissements » : voilà un bon titre pour résumer ce que sera la Nuit Blanche de la Philharmonie le 6 octobre prochain. Ce titre est emprunté à un cycle de miniatures pour piano de Erik Satie qui sera à l’honneur de cette performance musicale. Passer cette nuit à jouer toute la musique pour piano d’Erik Satie : le pari est un peu fou, à l’image du compositeur. Pour Nicholas Horwarth cette nuit est (presque !) une formalité : il a enregistré toute l’œuvre (trois disques parus sous le label Grand Piano/Naxos) et il est un habitué de la Nuit Blanche qu’il a déjà passé à la Philharmonie de Paris avec la musique de Philip Glass… soit 11h de concert. Il ne suivra pas l’ordre chronologique, au contraire de sa proposition au disque (Grand Piano / Naxos). Il commencera à 21h par « Vexations », « Ogives », « Le fils des étoiles », une œuvre de la période mystique de Satie, un temps adepte de la spiritualité rose-croix. Les titres des pièces de satie sont une perfomrance littéraire à eux-seuls et la découverte sera forcément au rendez-vous. Il faudra attendre 22h30 pour les fameuses gynmopédies et le milieu de la nuit pour une « Valse du chocolat aux amandes » ou (mon préféré) le Piccadilly. Le tout sera disponible en vidéo sur Philharmonie.live. Sports et divertissements, vous dis-je. Séverine Garnier (Classiquemaispashasbeen - Nuit Blanche avec Satie à la Philharmonie de Paris par Nicolas Horvarth)
04h00 Les frileux d’expérience musicale auront toujours une place dans la Grande Salle où le pianiste Nicolas Horvath reprendra sans s’arrêter le répertoire d’Erik Satie. Une fin de parcours inoubliable (et puis ça sera l’heure parfaite pour éviter la queue). Gildas Madelénat (timeout.fr - On vous donne le parcours idéal pour la Nuit Blanche, heure par heure)
Coutumier des concerts de (très) longue haleine, le pianiste Nicolas Horvath nous entraîne jusqu’au bout de la Nuit blanche en égrenant savamment l’ensemble de la production pianistique d’Erik Satie : une expérience unique. De toute évidence, Nicolas Horvath aime travailler sur (et dans) la durée. Ayant accompli un marathon de 24 heures à la Maison de la radio en 2015, il livre un concert de 11 heures à la Philharmonie de Paris, lors de la Nuit blanche 2016, pour donner à entendre l’intégrale des œuvres pour piano de Philip Glass. Deux ans après cette mémorable prestation, le jeune virtuose français relève un nouveau défi de taille en s’attaquant à toute la production pianistique d’Erik Satie. Des Danses gothiques aux Peccadilles importunes, de Désespoir agréable en Rêverie, des Gnossiennes aux Gymnopédies en passant par de nombreuses autres pièces, plus ou moins connues, il nous amène à redécouvrir dans un format hors normes un répertoire à nul autre pareil." - Quefaire.Paris.fr
"Nuit Blanche 2018 : les 5 lieux dont il faut profiter à Paris n°1 : La Philharmonie de Paris Salle de concert par excellence avec une acoustique hors-norme, la Philharmonie de Paris et la Cité de la Musique s'associent pour accueillir 4 concerts. La performance à ne pas manquer ? Celle de Nicolas Horvath qui jouera l'intégralité de l'oeuvre d'Erik Satie soit 8h30 de piano." - Blastingnews.com
"À l’occasion de la Nuit Blanche, du samedi 6 au dimanche 7 octobre à Paris, la Philharmonie ouvrira ses portes gratuitement de 19 heures à 6 heures du matin. Plusieurs concerts sont ainsi proposés aux flâneurs nocturnes du Parc de la Villette – notamment, une nuit entière dédiée à Erik Satie, dans la grande salle Pierre Boulez, où le pianiste Nicolas Horvath jouera l’intégrale du compositeur français, de 21 heures à 6 heures du matin." - Célestine Albert (La Croix) - Sélection des meilleurs événements culturels de proximité, partout en France
"Comme l'année dernière, la Philharmonie de Paris ouvre ses portes à l'occasion de la Nuit blanche 2018. Du crépuscule à l'aube, les artistes se succéderont: un duo clarinette / orgue (Yom et Baptiste- Florian Marle-Ouvrard), une soirée de pop orchestrale puis avec "yMusic", une nuit fantomatique où les pianos mécaniques invoqueront les esprits de Debussy ou de Mahler. Une partie intégrante de l’œuvre de Nicolas Horvath pour piano d’Erik Satie ou d’une installation de Xavier Veilhan au Musée de la musique viendra compléter la soirée. Et exceptionnellement, le belvédère Philharmonie sera ouvert au public." - William Beaucardet, Nouvelles Du Monde - Les rendez-vous à ne pas manquer à Paris
"Du classique à la scène pop new-yorkaise en passant par l'art contemporain, la Philharmonie de Paris fait aussi nuit blanche en mixant habilement un programme où se croiseront les fantômes de Debussy, les éclats (de rires) d'Erik Satie ou encore les pièces contemporaines proposées par le clarinettiste Yom, en duo avec l'organiste Baptiste-Florian Marle-Ouvrard." - Laurent Boudier, Télérama - Nuit Blanche 2018 : les 14 œuvres indispensables à voir dans Paris cette année
"Comme chaque année désormais, la Philharmonie organise, à l’occasion de la Nuit blanche, une copieuse série de concerts et performances gratuits de 19 heures à 7 heures du matin. Au programme, cinq marathons musicaux répartis dans tous ses espaces. A peine plus conventionnelle, la « Nuit Satie » permettra au pianiste Nicolas Horvath, deux ans après l’intégrale de Philip Glass, de réitérer son exploit, cette fois avec l’intégrale de l’œuvre pour piano d’Erik Satie." - Marie-Aude Roux, Le Monde
"Une nuit merveilleuse à t’écouter, un réveil maintenant chargé de souvenirs des « grands cycles » et des marathons du XIXe qui te fascinaient déjà autant que moi à l’époque de « l’histoire de l’Enseignement du piano », tout cela donne bien la larme à l’œil, avec mon admiration pour tout ce chemin que tu as parcouru depuis lors, pour ta force et ta persévérance. Cette Présence intérieure que tu nous offres dans cette sonorité qui porte bien au- delà d’une salle, touche profondément les cœurs... un étirement du temps, un présent qui ne semble pas finir." - Thérèse Diette
"Toutes les personnes qui roupillent habituellement pendant les concerts de musique classique n’auront pas à se cacher cette fois : la Philharmonie de Paris et le Musée de la musique organisent un marathon de 22 heures de concerts. L’intégrale de l’œuvre pour piano d’Erik Satie sous les doigts de Nicolas Horvath, l’ensemble new-yorkais yMusic qui orchestrera avec finesse la pop américaine, ou encore des pianos mécaniques jouant Debussy et Mahler. Idéal pour se laisser aller à des rêveries musicales, allongé sur des transats ou des matelas, au chaud dans la belle salle boisée de la Philharmonie" - France24 (La sélection de France24 pour la 17e Nuit Blanche à Paris)
"Roam the rooms, saunter the salles, meander musically — the Cité de la Musique has you covered. Pianist Nicolas Horvath is playing a marathon of Erik Satie, performing the entire piano production of Satie. Born to a Scottish expat mother, Satie was an important contributor to the early 20th century Parisian avant-garde, and besides composing he also wrote for American magazine Vanity Fair and published in works such as the Dadaist. Big on Surrealism and the Theatre of the Absurd, Satie was also big on repetitive music." - Alexandra Aldersley, Bonjourparis.com - Hitting a High Note
"Direction la Philharmonie, où il y en aura pour tous les goûts. Les amoureux d'Erik Satie se régaleront de 21h à 5h30 dans la Grande Salle Pierre Boulez avec le pianiste Nicolas Horvath." - Ladepeche.fr - Quatre idées de sorties pour une Nuit blanche musicale
"The Philharmonie de Paris offers its musical marathons from classical to contemporary, a twilight celebration, Debussy, Mahler, Satie and the New York Ensemble yMusic" - Manchikoni.com - Ten highlights of the sleepless night in Paris
"Du classique au contemporain, la Philharmonie voyage jusqu’au bout de cinq nuits fantomatiques. Après une célébration du crépuscule par le clarinettiste Yom et l’organiste Baptiste-Florian Marle-Ouvrard, les spectres de Debussy ou Mahler jouent sur des pianos mécaniques tandis que Nicolas Horvath interprète l’intégrale pour piano de Satie" - Mademoisellebonplan.fr
"A quelques jours de la Nuit Blanche du samedi 6 octobre dans la capitale, la Philharmonie de Paris nous annonce son programme complet qui devrait occuper les mélomanes de 19 heures à 6 heures. Découvrez le détail de cette nuit insolite ! Ce n'est pas la première fois que la Philharmonie de Paris joue le jeu de proposer une nuit complètement musicale dans ses différentes salles. Grâce à de nombreuses expériences proposées et ce jusqu'au petit matin, il y aura de quoi faire si vous êtes amateurs de musique allant de la pop orchestrale à Erik Satie en passant par Debussy. Le programme contiendra de quoi vous occuper à partir de 19h. Un duo clarinette/orgue animera la Grande Salle Pierre Boulez de 19h à 20h avant que le pianiste Nicolas Horvath interprète l'intégralité de la production d'Erik Satie de 21h à 5h30" - Thomas Berneuil, Musicalavenue.fr
Philip Glass Marathon
"one of the most extraordinary concert events in music history" - Lawrence Ball (compositeur)
"un mémorable marathon" - TRAXMag
"a stellar line up of world class composers in a monumental event dedicated to the iconic Philip Glass” - Bil Smith (compositeur)
"This is the marathon of Nicolas Horvath. His ten-hours mission: to explore beautiful new music, to seek out new music and new composers, to boldly go where no man has gone before." - Douwe Eisenga (compositeur)
"bravo pour cet impressionnant concert-marathon, programmation qui prouve que l'équation musique"contemporaine" et prestige de l'interprétation sont d'une vitalité musicale réconfortante…" - Françoise Levéchin-Gangloff (compositeur)
"une musique servie par un magnifique interprète : toute la palette de couleurs, d’atmosphères, de lumières, de nuances dont on peut rêver et au-delà !" - Jean-Christophe Rosaz (compositeur)
"un événement qui est et restera résolument singulier et magnifique" - David Christoffel (journaliste)
"Merci pour cette performance extraordinaire !!! C'était captivant, magique, émouvant ! Un immense bravo !" - Vittoria Matarese (directrice du Palais de Tokyo)
"Nicolas Horvath made a powerful case for Glass as a late Romantic, a MinimaLiszt as it were" - Paul A Epstein (compositeur)
"a unique and tantalising idea" - Tom Service, The Guardian
"a memorable cultural event in the life of Minsk" - BigRate.by, Nikita Evening
"a feat of concentration and stamina, and I admire that tremendously. Again Bravo" - Jed Distler (journaliste)
"This immense experience to bear in an epic performance" - Composition Today
"Sélection Nocturne" - Libération
"Idées de sorties ce weekend de Paris à Marseille" - Le Monde
"Sélection culturelle" l'Express
Le Meilleur du moment "Inclassable" - Que faire à Paris
Rentrée 2016: les 13 opéras et concerts classiques à réserver - N. d'Estienne d'Orves, Figaroscope
"Music by probably the best-known living American composer is unlikely to épater le bourgeoisie – it's the ultramarathon format that may shock" - Jessica Bryce Young - Orlando Weekly
"C'est dans un salon du manoir de Procé que Nicolas Horvath débitait en deux tranches de six heures l'intégrale de l’œuvre pour piano de Philip Glass.
Il est déjà coutumier de ce marathon et s'efforce d'en humaniser la mécanique avec sa sensibilité d'interprète volontiers porté sur les romantiques." - François Gorin, Télérama
"When I managed to cross the Seine and reached Collège des Bernadins, “Glasstroduction” was well on its way, and the audience well sedated. The crowd was free to come and go, parents carried out passed-out children draped over the shoulders, couples tried to find their places among the lounging listeners.. The hall of the Collège was a stunning setting for Glass’s compositions as well, the acoustics being a key element for his tones to orbit and swell.
Only pausing once or twice to take a sip of water in between movements, the pianist Nicolas Horvath went through pages of scores. The final cycle, most of which was played with only his right hand, seemed almost effortless. The performance in its entirety, from “Glassworks,” to his work for film, up to his piece “600 lines,” also illuminated Glass’s interest in Buddhism; the consistent repetition of blurred musical sequences was almost like hours of meditation, leaving most people transfixed. Horvath couldn’t help but continue even after the last note, playing the exit music as we filed out of the hall into the night. The last survivors crouched on the ground, sifting through the sheet music to answer the question that had been engrossing them: what was actually written on the page ?" - Herroyalmajesty.ca (October 17, 2012)
"Non mancano poi autentici pezzi unici, nella rassegna, per omaggiare musicisti e per chiamare a raccolta gli appassionati di un autore. Tra i pezzi forti da segnalare, l’evento dedicato agli ottant’anni di Philip Glass, domenica 21 maggio alle 10 alla Fondazione Prada: il pianista Nicolas Horvath eseguirà in ordine cronologico tutta la produzione artistica, per quella che si preannuncia una non stop di rara emozione." - Wired.it
"S'il est une musique qui mérite qu'on s'y plonge et qu'on s'y perde des heures durant, c'est bien celle de Philip Glass - souvenons-nous par exemple du monument qu'est Einstein on the Beach, opéra de six heures durant le public peut aller et venir, à la manière des concerts fleuves de musique traditionnelle indienne dont il s'est du reste largement inspiré. C'est ce sentiment de transe immersive, de périple hors du temps, que cherche à recréer le pianiste Nicolas Horvath avec ce concert marathon : un seul homme jouant douze heures durant l'intégralité de l'oeuvre pour piano du grand maître de la musique minimaliste américaine. Une expérience qui relève à la fois de la performance sportive pour le pianiste et du trip psychédélique pour l'auditeur" - Agenda Culturel Paris
"Glassworlds, le marathon Philip Glass de Nicolas Horvath
La Nuit Blanche est depuis sa création en 2002 le lieu des défis artistiques les plus insensés. C’est ce cadre hors-norme qu’a choisi le pianiste Nicolas Horvath pour relever un de ces challenges fous qu’il affectionne tant : donner en une soirée l’intégralité de la musique pour piano de Philip Glass, dans l’ordre chronologique de composition (de 19h à 7h le lendemain matin). Chaises longues sur la scène, public entrant et sortant à loisir, pile de partitions à terre, voici le décor d’une soirée minimalo-maximale hors des cadres.
Entendons-nous, le défi n’était visiblement pas assez fou puisque Nicolas Horvath, démiurge de cette soirée hors norme a ajouté au programme des transcriptions diverses d’œuvres du pape du minimalisme, non originellement conçues pour le piano (une longue « suite » tirée d’Einstein on the Beach par exemple). C’était donc une occasion unique de rentrer dans l’atelier du compositeur, dans sa « cuisine » interne, puisque se déroulait littéralement sous nos yeux et nos oreilles la pensée créatrice du musicien, sa manière de concevoir petit à petit son art, des premières œuvres inspirées des ragas de Ravi Shankar (How Now, Music in Fifth, Music in Contrary Motion) jusqu’aux dernières Etudes, où Glass prend de véritables libertés avec son propre style si caractéristique, fait de boucles et d’arpèges enivrants et obsédants. Plus qu’un pèlerinage, une idée de voyage vers l’Absolu.
Lancé dans la production au disque de cette intégrale, Nicolas Horvath ne s’est pas attelé à cette tâche monstrueuse à la légère : tant dans les œuvres unanimement célébrées (Mad Rush) que dans les pièces les moins « inspirées », chaque phrasé, chaque ligne, chaque couleur est étudié et pensé. On se prend même à rêver à un raga imaginaire et étourdissant dans la confusion des harmoniques des premières œuvres, le plus souvent nimbées de pédale. L’interprétation souple et romantique d’Horvath sied comme un gant à une musique que l’on aurait d’emblée peur de déranger. Il va chercher ce que ces arpèges aux abords simples nous racontent, inventant ainsi une nouvelle poétique à ces œuvres à la beauté froide.
Seul bémol à la soirée, le fait que ces Everest musicaux qui tendent à l’Idéal ne fonctionnent peut être pas si aisément « en vrai » : sans remettre en cause le moins du monde la redoutable virtuosité de notre interprète de ce soir, on aura tout de même regretté le fait qu’il enchaîne autant d’œuvres sans pauses (!) confinant ainsi par moments à des points de non-retours physiques le faisant jouer bien malgré lui en dehors de la partition.
Nous le concédons, nous n’avons pas assisté à cette nuit dans son intégralité. Toutefois les quatre heures que nous y avons passées furent intenses et vibrantes. Quelques fausses notes dues à la fatigue ? Qu’importe. Le public était nombreux, et la fête était belle." - Thomas Vergracht (ResMusica - 3 october 2016)
"Concerts fleuves à la Philharmonie
Le pianiste français Nicolas Hovarth s'était lancé dans un marathon pianistique en jouant l’œuvre complète du compositeur Philip Glass. Son concert a commencé le samedi à 19h et s'est achevé le dimanche à 7h du matin avec pas moins de 9 rappels. Le mec ne fait pas de pauses, il prend juste le temps de boire quelques gorgées de Red Bull alors que ses tourneurs de pages devaient se relayer devant l'ampleur de la tâche. En pleine nuit, il était même capable de pointer l'erreur d'un tourneur de pages qui voulait changer trop rapidement de page en lui montrant de la main où il en était dans la partition. Il s'agit d'une performance de l'artiste mais également du public. Rien n'était comme dans un concert classique usuel, nous pouvions entrer et sortir de la salle à notre guise, il y avait même des transats sur la scène. Nous avions également le loisir de somnoler dans une ambiance bien particulière. La chose la plus étonnante, c'était que le public avait des défaillances là où le pianiste n'en avait aucune, il a livré une prestation que j'ignorais possible jusqu'à présent dans une ambiance indescriptible. Lorsqu'il a fini au petit matin, les applaudissements ont été super chaleureux. Ce n'était pas un artiste avec son public, ça semblait davantage être un groupe, nous avions tous été acteur d'un moment extraordinaire. Je ressentais une véritable complicité avec ce pianiste, ainsi qu'une immense admiration, sachant que je fatigue au bout de dix minutes de piano personnellement quand je joue.
J'avais déjà des souvenirs fantastiques à la Philharmonie, j'y ai découvert Mahler, Sibelius, j'y ai vécu un requiem de Verdi grandiose, mais y passer la nuit comme si j'étais à la maison, je n'aurais jamais pu l'envisager et pourtant, je l'ai fait ! Mes prochains concerts ne seront plus pareil, j'ai maintenant un lien indéfectible avec cette salle qui m'a tant donné. Même si les sièges ne sont pas très confortables pour y dormir !" Andika.over-blog (4 October 2016)
"Ce que s'apprête à proposer Nicolas Horvath est absolument phénoménal, C'est l'un des événements les plus audacieux de cette Nuit Blanche 2016" - Sortir à Paris 2016
"Une Authentique Nuit Blanche avec Nicolas Horvath
Pour Nicolas Horvath le titre de la manifestation artistique Nuit Blanche prend tout son sens ce 1er octobre.Durant plus de 12 heures, il va jouer tout l’œuvre pour piano du compositeur Philip Glass. Il n'en est pas à son coup d'essai. Il a déjà accompli cette prouesse dans différents lieux avec ce programme ou Vexations d'Erik Satie." - Michel Doussot (September 2016 - Paris Capitale)
"Paris regorge de spectacles, déborde de spectacles tous plus beaux les uns que les autres, l’embarras du choix, certains qu’on voudrait voir tous les jours, le festival d’Automne, la Nuit Blanche, imaginez qu’on a joué du Philip Glass gratuitement de 19h à 7h du matin dans l’immense salle de la philharmonie." - Jean-Noël Genod
Toujours fan de minimalisme et de Philip Glass, nous sommes allés à la Philharmonie écouter Nicolas Horvath lors de la dernière Nuit Blanche de Paris. Il interprétait l’intégrale de l’oeuvre pianistique du maître, soit 12h de musique, en continu, sans aucune pause, de 19h à 7h du matin! Une expérience maximaliste d’une musique minimaliste - Silberblog
"Douze heures de piano à la Philharmonie
A l’occasion de cette Nuit Blanche, le talentueux Nicolas Horvath se livrera à une prestation exceptionnelle : celle de jouer au piano pendant douze heures d’affilée l’intégrale de l’œuvre du compositeur contemporain Philip Glass. Un concert hors-normes et sans précédent dont l’on pourra profiter en exclusivité et qui sera l’occasion pour les Parisiens de découvrir peut-être pour la première ce lieu magique que constitue la Philharmonie de Paris." - Paris ZigZag
"On se pose invariablement la question de la réception esthétique. Mais l'interrogation a trouvé durant cette Nuit des musées une bien belle accélération et souvent comme une évidence. Dans un programme si vaste, il fallait faire des choix. Évidemment la performance de Nicolas Horvath, six heures d'interprétation de l'intégrale pour piano de Philip Glass était attirante. À juste titre. Aux premières mesures, cet univers semblait difficile à aborder. Puis la magie a opéré, le raffinement minimaliste des variations a dévoilé sa dialectique. Dans la salle, le public s'est progressivement détendu, s'est allongé, acceptant le voyage musical, laissant résonner la poussée, les inflexions subtiles des notes. Ce n'était pas hypnotique, mais il était difficile de descendre en marche pour aller regarder ailleurs." - Nice Matin (23 Mai 2017)
"E Fondazione Prada entra nel Guinness dei primati per la maratona del solista Nicolas Horvath che dalle dieci del mattino alle nove di sera rende omaggio all’icona Philip Glass. Non si è fermato un attimo, un’eccezionale resistenza “idrica”, non si è fermato neanche per la pipì, hanno detto testimoni oculari.
Gli sponsor erano tanti, ma per una volta sono rimasti invisibili. Tranne Red Bull, dell’energy drink era zeppo il tavolino di Horvath insieme alla pila di spartiti ( altrimenti il pianista come avrebbe retto al tour de force musicale)." - Januaria Piromallo (25 Mai 2017 - Il Fattoquotidiano)